Ce sujet peut faire sourire mais il n’est pas rare d’entendre certains pratiquants ayant des problèmes de digestion avec leur whey protéine provoquant ainsi des flatulences. Il est tout à fait possible que vous ne supportiez pas la whey ou d’autres protéines de lait, ce qui peut devenir désagréable au quotidien. Comme certains sont intolérants au lactose, vous pouvez aussi être intolérant aux protéines en poudre d’origine laitière.
Raisons pour lesquelles la whey fait péter
Les flatulences peuvent provenir de plusieurs raisons mais sont généralement dues en fonction de la source et de la qualité de la whey protéine en question. En effet, certaines protéines en poudre sont plus ou moins difficiles à être décomposées et digérées par l’organisme ce qui résulte chez certaines personnes, des gaz et des ballonnements. Cela dépendra bien entendu des spécificités de chacun et de votre réaction aux protéines en poudre. Selon plusieurs études scientifiques, l'intolérance au lactose peut provoquer des crampes abdominales et des flatulences (1).
Le risque d’intolérance au lactose
Pour les personnes intolérantes au lactose dont l’activité de l’enzyme lactase est insuffisante, le lactose présent dans la protéine whey est non digéré et ne passe donc pas par l’estomac et dans l’estomac où il doit être fermenté. Ce processus provoque des gaz et donc des flatulences, des crampes d’estomac, des ballonnements voire même de la diarrhée, ce qui peut être super gênant au quotidien ainsi que durant l’entraînement!
La qualité de la whey protéine
De manière générale, les véritables isolats de whey contiennent très peu de lactose, ce qui engendre moins de problèmes de digestion. Suivant les processus de fabrication utilisés, cela peut également altérer votre protéine et donc changer la digestion. Attention donc à sélectionner des protéines de qualité afin d’éviter au maximum certains désagréments! En effet, certaines protéines sont très riches en additifs et texturants ajoutés (épaississants, gommes…) pouvant augmenter les risques de ballonnements et de flatulences!
Le mélange à de l’eau beaucoup trop fraiche
Certains pratiquants et nous les premiers, préféreront mélanger notre protéine whey avec de l’eau bien fraîche pour un meilleur goût en bouche et une sensation rafraichissante. D’ailleurs, la température du liquide dans lequel elles sont diluées peut provoquer des ballonnements ou flatulences. Le fait de mélanger votre whey avec de l’eau souvent trop fraîche peut créer un choc thermique dans le système digestif provoquant des flatulences et parfois même des diarrhées pour les plus sensibles d’entre vous.
Comment éviter d’avoir des gaz en prenant de la whey?
Avec ce que l’on vient de voir précédemment, vous avez toutes les clés pour éviter au maximum les gaz et ballonnements liés à la consommation de whey protéine! Pour faire une conclusion assez brève, voici ce que l’on peut vous conseiller :
- Changer de marque de protéine en choisissant une whey sans lactose ou avec moins d’additifs ;
- Opter pour une protéine plus qualitative et plus apte à répondre à vos besoins en fonction de votre budget alloué aux compléments alimentaires ;
- Changer de source de protéine en utilisant des protéines végétales telles que le riz, le chanvre, pois… Vous ne digérez tout simplement pas les protéines à base de lait ;
- Utiliser des alternatives : privilégiez l’alimentation solide en comblant vos apports protéiques avec du poulet, de la viande, des oeufs ou autres ;
- Un manque de fibres et de légumes : veillez à avoir des apports suffisants en fibres et légumes dans votre alimentation pour une meilleure digestion des protéines qui sont acides pour l’organisme! L’équilibre acido-basique est indispensable pour optimiser la progression!
(1) Domínguez-García V, Flores-Merino MV, Morales-Romero J, Bedolla-Pulido A, Mariscal-Castro J, Bedolla-Barajas M. Alergia a la proteína de la leche de vaca o intolerancia a lactosa: un estudio transversal en estudiantes universitarios [Allergy to cow's milk protein, or lactose intolerance: a cross-sectional study in university students]. Rev Alerg Mex. 2019;66(4):394-402.